LES MUSICALES DE CLAIR-VAL

Du 18 au 22 juillet 2021

de 21h00 à 22h30

A Clair-val, Carqueiranne

Sophie Karthäuser, Soprano

Marie Hallynck, violoncelle

Stéphanie Salmin, piano

Elsa Grether, violon

Amandine Ley, violon

David Lively, piano

Ronal Van Spaendonck, clarinette

Muhiddin Dürüoglu, piano

Kamil Ben Hsaïn Lachiri, baryton

David Violi, piano

Nicolas Saint-Yves, violoncelle

Cinq concerts prestigieux de musique classique autour de l'opéra, du piano et de la musique de chambre pour des moments de découvertes, de méditation, de joie et de grâce

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Soirée du 18 juillet 2021

« Variations inattendues »

Stéphanie Salmin, piano

Haydn, Medtner, Clara Schumann, Glinka/Balakirev, Liszt/Verdi, Gershwin, Chopin...

Un concert plein de surprises et de sensations... Un programme varié et éclectique où les courtes pièces s'enchaînent et s'entremêlent grâce aux tonalités voisines et aux différentes ambiances. La pianiste joue et présente ses choix musicaux pour les livrer de manière inattendue.

Variations en fa min de J.Haydn
« I got rythm » de G.Gershwin/Bates/Floury
Canzona serenata op38 de N.Medtner
L'Alouette de Balakirev/Glinka
Scherzo n°2 de Clara Schumann
Valse en lab maj op 42 de F.Chopin
The man I love de G.Gershwin/Grainger
Georgia on my mind de Carmichael/Oscar Peterson
Au bord d'une source de F.Liszt
Paraphrase sur un thème de Rogoletto de F.Liszt/Verdi
4ème ballade op 52 de F.Chopin


Stéphanie Salmin est diplômée du Conservatoire Royal de Musique de Mons avec la plus grande distinction ; diplômée de la Hochschule der Künste de Berne (diplôme de soliste) et graduée de la Chapelle Musicale Reine Elisabeth. Elle étudie successivement avec F.Dupont, D.Ouziel et A.Madzar et bénéficie des conseils de T.Evdokimova, D. Lively, A.R. El Bacha, B. Engerer, E. Leonskaja, M.Béroff, F.T'Song, P. Anderszewsky.
Elle fut première lauréate de quelques concours comme le Grand Concours International de Piano (Paris), le Concours Jeune Talent (Manage), le Concours André Dumortier (Leuze), le Concours Belfius Classics (Bruxelles), le Concours Excellentia (Bruxelles). Elle fut également élue par sa ville « Namuroise de l'année » et a été lauréate des Fonds Thirionet.
Elle obtient également de nombreuses distinctions avec le Duo Solot qu'elle a formé pendant 10 ans. Le Duo est lauréat en 2010 du Concours International de piano à quatre mains de Valberg (France). En 2016, le Duo obtient le prix du Public au Festival des Nouveaux Talents à Villers-sur-Mer (France) et obtient le prix des Jeunes au Concours des Projets Pianistiques d'Evian (France) pour le spectacle « Cinéma à quatre mains ».
Stéphanie Salmin s'est produite avec plusieurs orchestres belges dont l'Orchestre de la Radio Flamande, l'Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, l'Orchestre Sturm und Klang, l'Orchestre Symphonique du Namurois, l'Orchestre des Etudiants du Conservatoire de Mons, le Young Belgian Strings, le Chœur de Chambre de Namur mais aussi avec l'orchestre anglais «Academy of St Martin in The Fields», l'Orchestre des Musiciens d'Europe, ainsi qu'avec l'Orchestre Philharmonique de Berne.Elle donne des concerts en Belgique, France, Suisse, Angleterre, Portugal, Italie, Allemagne, Corée, Pologne et a enregistré plusieurs récitals pour Musiq3 et la radio Klara. Stéphanie Salmin enseigne le piano au Conservatoire Balthasar-Florence de Namur.
Sa discographie comprend quatre CD's dont un en solo avec le Carnaval op.9 de Schumann et le Prélude, Aria et Final de César Franck. Deux en Duo (Duo Solot) avec des transcriptions et extraits d'opéras pour piano à quatre mains de Rossini et la transcription de la symphonie du Nouveau Monde de Dvorak. Ainsi qu'un CD Weinberg consacré au compositeur avec des pièces en Trio et enDuo aux côtés de Romain Dhainaut et de Sadie Fields (Trio Khnopff). Ces enregistrements sont parus sous le label Pavane Records.

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Soirée du 19 juillet 2021

« La Nuit Transfigurée »

Trio Arcadis

David Violi, piano ; Amandine Ley, violon ; Nicolas Saint-Yves, violoncelle

Trio n°2 op.92 en mi mineur
de C.Saint-Saëns
Allegro non troppo
Allegretto
Andante con moto
Gracioso, poco allegro
Allegro
Schönberg, Die Verklärte Nacht
(La Nuit Transfigurée) op.4
Sehr langsam
Breiter
Schwer betont
Sehr breit und langsam
Sehr ruhig

3e prix au Concours International de Musique de Chambre de Lyon et Lauréat du Forum Musical de Normandie, le Trio Arcadis est créé en 2001 par trois jeunes artistes issus des Conservatoires Nationaux Supérieurs de Paris et Lyon. Leur complicité immédiate et leur passion commune pour la musique de chambre les poussent à explorer ce vaste répertoire et collaborer avec de nombreux artistes.
Après avoir obtenu leur prix de musique de chambre au Conservatoire National Supérieur de Paris, et grâce au soutien de Proquartet, il collabore avec des artistes prestigieux tels que Walter Levin, Valentin Erben et Günter Pichler, Paul Katz...
Le trio Arcadis se produit dans de nombreux festivals, les Alpilles en musique, Festival Européen Jeunes Talents, jeudis musicaux des Eglises Romanes, les Musicales de Cassis, les Musicales du Golf ainsi que dans les saisons des concerts d'Aix, du Palazetto Bru-Zane à Venise, au Théâtre Mogador, à l'Hôtel de Soubise, au Château de Fontainebleau, aux Invalides. Au cours de leur tournée en Chine en mars 2013, et également en novembre 2016, le Trio Arcadis se produit à l'opéra de Pekin (NCPA) ainsi qu'à l'Oriental Art Center de Shanghai.
Il est invité régulièrement sur France Musique dans les émissions Le matin des musiciens, Lettres intimes, leur premier CD, génération France Musique, la Matinale.
L'ensemble s'intéresse également à la musique contemporaine et collabore avec des compositeurs actuels comme N. Bacri, J. Castérède. Il est dédicataire du trio de F. Krawczyk « Macbeth sonata » créé en direct sur France Musique en 2007.
Il bénéficie du soutien de la SACEM,de la Spedidam et du Palazetto Bru-Zane.
Le Trio Arcadis a enregistré son premier disque autour de la musique romantique française sous le label anima records.
Son deuxième disque avec le trio op.22 n°4 de Théodore Gouvy enregistré au Palazzetto Bru-Zane à Venise est sorti en janvier 2014 et a été salué par la critique. En mai 2021 sortira son nouveau disque « POEMS », sous le Label Evidence Classic et en collaboration avec Fanny Ardant.
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Après son dernier récital vénitien, le magazine musical italien "Il giornale della musica" saluait "un pianiste au toucher lumineux qui unit une technique virtuose à une imagination qui se renouvelle continuellement ; un juste équilibre qui en fait l'interprète idéal".
Pianiste français d'origine italienne, David Violi a été formé au CNSM De Lyon avant de devenir artiste en résidence au "Banff Center for the arts" (Canada) puis disciple d'Aldo Ciccolini.
Lauréat du concours Yamaha des conservatoires, de la Fondation "Yamaha Music Foundation of Europe", prix Grandpiano, il remporte le premier prix du concours international de piano de Sakai (Japon). Invité régulier des grandes salles de la scène internationale, David Violi se produit en récital et avec orchestre au Japon (Sofia Hall, Toga Bunka Haikan Hall), en Espagne (Circulo Bellas Artes de Madrid), en Moldavie (Sala Cu Orga, Chisinau), en Suède (Stockholm Musikaliska), en Allemagne (Bamberg Sinfonie an der Regnitz), au Canada, en Chine (Beijing NCPA, Shanghai SHOAC, Opéra de Guangzhou...), Taiwan, en Italie (Rome, Florence, Venise), au Concertgebouw d'Amsterdam...
En France, on le retrouve à l'Auditorium du Musée d'Orsay, à l'Opéra Comique de Paris, au Théâtre des Bouffes du Nord, mais aussi dans les plus grands festivals : Piano aux Jacobins à Toulouse, l'Esprit du piano à Bordeaux, Festival Berlioz à La Côte Saint André, Lille Piano Festival, au festival Chopin à Paris, La Folle Journée de Nantes, au festival de Radio France à Montpellier... On peut l'entendre fréquemment sur les ondes de France Musique, et ses récitals font l'objet de diffusions régulières sur la chaîne Mezzo ou la télévision française.
Sa curiosité le pousse à s'engager aux côtés du Palazzetto Bru Zane de Venise (Centre de Musique Romantique Française) et à faire découvrir au public des oeuvres méconnues. Ainsi, il défend des compositeurs comme Séverac, Mel Bonis, Jaëll, Pierné, Hahn... Un disque consacré aux concertos pour piano de Marie Jaëll avec l'Orchestre National de Lille dirigé par Joseph Swensen est paru aux éditions Singolares. A cette occasion, il représente le Palazzetto Bru Zane à la cérémonie des International Classical Music Awards à San Sebastian, sous la direction de Jun Märkl.
Passionné par la musique de chambre et partenaire recherché, il crée et assure la direction artistique de l'ensemble I GIARDINI avec la violoncelliste Pauline Buet. Il partage ainsi régulièrement la scène avec Pierre Fouchenneret, Marie et Guillaume Chilemme, Lea Hennino, Liana Gourdjia, Jodie Devos, Sabine Devieihle... Salués par la presse, les dernières parutions de l'ensemble reçoivent le Choc du magazine Classica, ainsi que les ffff de Télérama. NUITS, dernier opus paru chez Alpha avec la soprano Véronique Gens, est récompensé entre autres par un Diapason d'Or.
Nicolas SAINT-YVES débute ses études musicales au CNR de Caen, puis au CNSM de Lyon dans la classe d'Ivan Chiffoleau et Patrick Gabard. Il y bénéficie des conseils de grands maîtres tels que Jean-Claude Pennetier, Joseph Sylverstein, György Kurtag.
Au sein du quatuor Lecce dont il est membre de 1999 à 2002, il a suivi les prestigieuses master-classes de l'association Proquartet avec les plus grands noms de la discipline, notamment Walter Levin et Henry Meyer du quatuor Lasalle, Valentin Erben du quatuor Alban Berg, ou Rainer Schmidt du quatuor Hagen.
Il est membre de l'Orchestre National du Capitole de Toulouse de 2003 à 2007, puis intègre en 2007 l'Orchestre Philharmonique de Radio-France. Passionné de musique de chambre, il poursuit parallèlement une riche activité en France et sur la scène internationale, particulièrement en Chine et en Italie, notamment avec le quatuor Giardini, et avec la compagnie musicale la filature avec qui il participe en août 2016 à l'enregistrement du quintette à deux violoncelles du compositeur Américain Marc Mellits
Il fait partie depuis 2010 du trio Arcadis, avec lequel il enregistre deux disques consacrés à la musique Française, sous l'égide du Palazzetto Bru Zane de Venise. Le trio est lauréat au Concours International de Musique de Chambre de Lyon en 2011.
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Apres avoir étudié aux Conservatoire de Strasbourg et Bordeaux, Amandine Ley intègre le Conservatoire National Supérieur de Paris et obtient son 1er prix de violon en 2004 et de musique de chambre en 2005 au sein du Trio Arcadis.
Elle rejoint par la suite la classe de Sylvia Marcovici à l'Université de Graz et obtient brillamment son diplôme de soliste en 2006.
Parallèlement, au sein du Trio Arcadis, elle remporte en 2011 le 3e prix au Concours International de Lyon et enregistre deux disques autour de la musique romantique française avec le soutien du Palazzetto Bru Zane.
En octobre 2020, ils enregistreront leur 3e disque sous le label Évidence Classic mêlant musique et poèmes de l'époque romantique et post romantique Allemande. Avec son trio, elle est amenée à jouer dans de nombreux pays, notamment à l'opéra de Pékin et à L'oriental Art Center de Shanghai et participe à de nombreux festivals tels que Lachaise Dieu, le Périgord Noir, les concerts d'Aix, Les Rencontres Musicales de Cassis...
Elle est régulièrement invitée à jouer dans diverses emissions sur France Inter et France Musique.
Elle se produit également au sein de l'ensemble Artemusica Paris, groupe à géométrie variable qui lui permet d'explorer un répertoire plus large de la musique de chambre.
En 2020, elle participe au nouveau projet de Renaud Garcia Fons "Le souffle des Cordes" et enregistrera en septembre 2020 un disque avec son octuor à cordes.
Depuis février 2007, Amandine Ley est membre de l'Orchestre Philharmonique de Radio France.

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Soirée du 20 juillet 2021

« Soirée Opéra »

Sophie Karthäuser, soprano

Kamil Ben Hsaïn Lachiri, baryton

Stéphanie Salmin, piano

Mozart, Bizet,Pucci...

W.A. MOZART
Le Nozze di Figaro
Giunse alfin il momento... Deh vieni non tardar (Susanna)
Crudel! Perchè finora farmi languir cosi (Il Conte, Susanna)
Hai già vinta la causa!... Vedro mentre io sospiro (Il Conte)
Cosi fan tutte
In uomini! In Soldati (Despina)
Mi farete morir... Il core vi dono (Guglielmo, Dorabella)
Don Giovanni
Madamina, il catalogo è questo (Leporello)
Là ci darem la mano (Don Giovanni, Zerlina)
Die Zauberflöte
Bei Männern (Pamina, Papageno)
Papagena! Papagena! (Papageno)
Pa...Pa...Pa (Papageno, Papagena)
GOUNOD Faust : Je voudrais bien savoir...Ah! Je ris (Marguerite)
THOMAS Hamlet : Ô vin, dissipe la tristesse (Hamlet)
PUCCINI Madama Butterfly : Sur la mer calmée (Butterfly)
BIZET Carmen : Votre toast, je peux vous le rendre (Escamillo)

La soprano belge Sophie Karthäuser est considérée comme une des meilleures interprètes de Mozart. Elle a chanté sa première Pamina sous la direction de René Jacobs et sa première Susanna sous celle de William Christie, suivies par Despina et Zerlina au Théâtre Royal de la Monnaie, Ilia à Aix-en-Provence, au Théâtre des Champs-Elysées et à La Monnaie ainsi que Sandrina (La Finta Giardiniera) au Theater an der Wien.
Elle a remporté de grands succès avec La Calisto au TRM (René Jacobs), Agathe (Der Freischütz) à l'Opéra Comique (John Eliot Gardiner), Asteria (Tamerlano) à Bruxelles et Amsterdam (Christophe Rousset), Héro (Béatrice et Bénédict) à La Monnaie et à Glyndebourne.
La soprano a collaboré avec des ensembles prestigieux tels que les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle Dresden, le Gewandhaus Leipzig, le Mahler Chamber Orchestra, le Concentus Musicus Wien, le Freiburger Barockorchester, l'Akademie für Alte Musik, Les Arts Florissants, l'Orchestre Philharmonique Royal de Liège et le Belgian National Orchestra sous la direction de Christian Arming, Riccardo Chailly, William Christie, Stefan Gottfried, Nikolaus Harnoncourt, Jakub Hrůša, René Jacobs, Vladimir Jurowski, Louis Langrée, Antonello Manacorda, Ingo Metzmacher, Kazushi Ono, Jérémie Rhorer, Christophe Rousset et Hugh Wolff.
Passionnée de mélodies françaises et de Lieder, elle se produit notamment à la Philharmonie de Berlin et de Cologne, à la Monnaie, au Wigmore Hall et au Carnegie Hall de New York.
Sa discographie importante comprend des intégrales d'opéras ainsi que des récitals. Ses disques les plus récents sont Debussy/Harmonie du Soir (Asti/Degout/Planès, HM 2018), Le Bal des Animaux (Asti, HM 2018), La Flûte de Pan (Oxalys, Passacaille 2019) et L'Impatiente (le Concert de la Loge, Aparté 2019).
Sophie a fait partie des jurys de chant à l'IMEP (Namur), au Concours International de Chant-Piano Nadia et Lili Boulanger (Paris) ainsi qu'au Concours Musical International Reine Elisabeth de Belgique.
Le jeune baryton Kamil Ben Hsaïn Lachiri étudie d'abord le piano avec Cristina Todea, Stéphanie Salmin, et ensuite à l'IMEP qu'il intègre en tant que jeune talent à l'âge de 15 ans chez Fabian Jardon. Plus tard, il découvre le chant, dans la classe de Françoise Viatour et de Benoît Giaux, dont il est aujourd'hui diplômé avec Grande Distinction.
Lauréat de l'Académie de chanteurs du Théâtre Royal de la Monnaie, sa carrière prend son plein essor ces dernières années suite à ses prises de rôle dans bon nombre de maisons belges et internationales, et suite à ses résultats remarqués dans plusieurs concours lyriques (il remporte le premier prix et les félicitations du jury aux concours Summerfest de Maastricht, au CNTAL de Liège, au Concours Voices of Shakespeare à Metz et au Concours Honda deBruxelles et est également finaliste du célèbre concours « Voix Nouvelles » à l'Opéra-Comique de Paris).
Passionné d'opéra il compte déjà de nombreux rôles mozartiens à son actif : Papageno, Guglielmo, Masetto, Comte Almaviva, Antonio, ... Il a collaboré avec des chefs tels que René Jacobs, Michel Plasson, Alberto Zedda, Christophe Rousset ou Leonardo Garcia Alarcon. En soliste, Kamil chante à La Monnaie de Munt, à la Philarmonie de Paris, au Théâtre des Champs Elysées, à l'Opéra de Rouen et de Dijon, à l'Opéra d'Amsterdam, à l'Opéra Royal de Wallonie, à l'Opéra de Pittsburgh aux USA, à l'Opéra Théâtre de Metz, au Théâtre du Capitole de Toulouse, à l'Opéra de Lille, à la maison musicale d'Helsinki, Stockholm et Oslo ainsi que dans divers festivals en Allemagne (Leipzig, Magdeburg,...).
On a pu l'entendre récemment dans le Tosca donné à La Monnaie il y a quelques jours, et il se prépare à aborder cette saison des rôles tels que Papageno au prestigieux Théâtre du Capitole à Toulouse et également Puk dans les Songes d'une nuit d'été de Britten à l'opéra de Lille.
En 2017, il est également nommé Namurois de l'année en récompense du rayonnement qu'il apporte à la ville de par son développement lyrique. En parallèle à ses activités de chanteur, Kamil a une maitrise en piano classique et est également Maître en économie (UNamur et UCL) et Maître en finances (Geneva School of Economics). Kamil continue par ailleurs à se former vocalement auprès de la Mezzo-Soprano Angélique Noldus.

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Soirée du 21 juillet 2021

« Soirée festive »

Trio de l'Ensemble Kheops

Muhiddin Dürüoglu, piano ; Ronald Van Spaendonck, clarinette, Marie Hallynck, violoncelle

Beethoven : Trio op. 11
Chaplin : Limelight pour cello & piano
Bernstein : Extraits de West Side Story pour clarinette & piano (Something is coming, Maria & Tonight)
Mozart/Say : Marche Turque pour piano
Dürrüoglu : Émotions fugitives pour cello & piano
Gershwin : "Rhapsodie" version courte
Rota : Trio pour clarinette, cello & piano

Marie Hallynck commence l'étude du violoncelle dans sa ville natale, puis travaille à Paris avec Reine Flachot. Après des études précoces auprès d'Edmond Baert au Conservatoire royal de Bruxelles, et à la Chapelle musicale Reine Élisabeth, Marie Hallynck se perfectionne avec János Starker aux États-Unis et Natalia Gutman à la Musikhochschule de Stuttgart.
Elle a remporté de nombreux premiers prix lors de concours nationaux et internationaux à Bruxelles, Gand, Paris, Eindhoven... Elle est également lauréate du célèbre tournoi Eurovision de la musique classique (1992). En 1992, elle reçoit les diplômes d'honneur du Mozarteum de Salzbourg et de l'Accademia Chigiana de Sienne. En 1993, elle devient lauréate de la Fondation belge de la vocation, et en 1996 l'association Juventus (association regroupant chaque année des jeunes de 18 à 26 ans sélectionnés parmi les talents les plus prometteurs de l'Europe entière) la choisit parmi ses lauréats. Elle est également bénéficiaire d'une bourse de la fondation Emile Bernheim.
En 2000, Marie Hallynck a fait ses débuts en récital au Carnegie Hall de New York ainsi qu'à la Philharmonie de Berlin en soliste, où elle a été immédiatement réinvitée l'année suivante.
En 2001, l'association des salles de concerts européennes la choisit comme Rising Star et, en 2002, l'union de la presse musicale belge la nomme Soliste de l'année (prix qu'ont reçu des artistes confirmés tels que Gidon Kremer, Antonio Pappano ou Philippe Herreweghe).
Les salles de concerts les plus prestigieuses l'accueillent, parmi lesquelles le palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Concertgebouw d'Amsterdam, le Musikverein de Vienne, le Wigmore Hall de Londres, le Symphony Hall de Birmingham, le Carnegie Hall de New York, les Philharmonies de Berlin et de Cologne, le Théâtre de la Ville et la Cité de la musique à Paris...
Soliste confirmée, Marie Hallynck a joué avec une quarantaine d'orchestres belges et étrangers (France, Allemagne, Hollande, États-Unis, Portugal...) dont, en 2005, l'Orchestre national de Belgique, l'Orchestre symphonique de Flandres, la Philharmonie d'Anvers, l'Orchestre de chambre de Wallonie, l'Orchestre philharmonique de Saint-Pétersbourg, l'Orchestre de Chambre du Concertgebouw d'Amsterdam, l'Orchestre Philharmonique de Rotterdam...
Marie Hallynck se produit avec des artistes aussi renommés que Martha Argerich, Vadim Repin, Cédric Tiberghien, Alexandre Tharaud, Jean-Claude Vanden Eynden, Ronald Van Spaendonck, Gérard Caussé, Pierre Lénert, les quatuors Danel, Pzazak et Ysaye, Alexander Melnikov, Bruno Pasquier, Isabelle Faust, Janine Jansen, Julian Rachlin, Mischa Maïsky, Renaud Capuçon...
Parallèlement à ses activités de concertiste, elle enseigne depuis l'âge de 18 ans au Conservatoire royal de Bruxelles. En 2006, avec le clarinettiste Ronald Van Spaendonck [archive] (lauréat Juventus) et le pianiste Muhiddin Dürrüoglu, Marie Hallynck a fondé l'Ensemble Kheops.
Marie Hallynck joue sur un violoncelle de Matteo Goffriller, datant de 1717.
Ronald Van Spaendonck est professeur de clarinette aux Conservatoires Royaux de Bruxelles, de Mons (Arts2) et à l'Ecole Normale de Musique de Paris (Alfred Cortot). Il est également Professeur « Honoris Causa » au Conservatoire de Guangzhou (Chine). Conseiller artistique du groupe « Buffet Crampon », il est aussi « Gold Performing Artist » pour les anches « d'Addario ». Ronald Van Spaendonck est depuis 2016 Directeur artistique du festival de Lasne. Il est considéré comme l'un des meilleurs clarinettistes de sa génération. En septembre 2000, il est choisi comme BBC New Generation Artist et est invité à se produire avec le BBC Scottish Symphony, BBC Philharmonic Orchestra et le BBC National Orchestra of Wales avec qui il fit ses débuts aux PROMS en juillet 2002. Il donne des récitals et des concerts de musique de chambre au Wigmore Hall de Londres Hall et est invité très souvent au prestigieux Festival International de Musique d'Edimbourg.
Ronald Van Spaendonck a joué dans les plus grandes salles mondiales avec entre autres l' Orchestre Philharmonique de Liège, Het Brabants Orkest, l'Orchestre National de Belgique, l'Orquestra Clássica de Porto, l'Orchestre de la ville de Oulu en Finlande, l'Orchestre Symphonique de Zürich, l'Orchestre Philharmonique du Luxembourg, das Deutsches Symphonie Orchester Berlin, l'Orchestre Simon Bolivar du Venezuela et l'Orchestre de Sao Paulo au Brésil.
Invité en 2002 à se produire au Suntory Hall de Tokyo dans le cadre de la « JAL Classic Special New Artist Serie », il fera des débuts remarqués au Japon.
Ses partenaires de musique de chambre incluent les quatuors Skampa, Ysaye, Belcea, Szymanowski, Aviv, Modigliani, the Royal string quartet et Ebène, les pianistes Alexandre Tharaud, Johan Schmidt, Frank Braley et Muhiddin Dürrüoglu, les violonistes Gidon Kremer, Renaud Capuçon, Graf Mourja, Lisa Batiashvili et Ning Kam, les altistes Lise Berthaud, Laurence Power et Antoine Tamestit, les violoncellistes Marie Hallynck, Mischa Maisky, Marc Coppey, Peter Whispelway, Alban Gerhardt, Jean-Guihen Queyras et bien d'autres.
De nombreuses récompenses internationales lui ont été attribuées : Lauréat de l'European Youth Competition à Zürich, Premier prix du Concours International TROMP à Eindhoven, Premier prix du Concours International de Dos Hermanas (Séville) et Premier prix du Concours International pour Instruments à Vent A.Gi. Mus à Rome. Il est également lauréat « Juventus » (1991), « Rising star » (1998) et prix « Fuga » (2014).
Ses professeurs furent Léon Jacot, Walter Boeykens, Anthony Pay (Londres) et Karl Leister (Berlin).
Il a réalisé un nombre impressionnant d'enregistrements salués unanimement par la presse (choc du « Monde de la musique » 10 de « Répertoire », ffff de « Télérama », « Diapason » d'or, Gramophone Choice, joker de « crescendo » etc).
Muhiddin Dürrüoğlu Pianiste, compositeur, pédagogue, Muhiddin Dürrüoğlu est un musicien aux multiples facettes, doté d'une personnalité artistique hors du commun. Admis dès l'âge de onze ans au Conservatoire d'Ankara, Muhiddin Dürrüoğlu y reçoit l'enseignement de l'éminent pédagogue Kamuran Gündemir pour le piano et Ilhan Baran, disciple d'Henri Dutilleux, pour la composition et la théorie musicale. A 18 ans, Muhiddin Dürrüoğlu s'installe en Belgique pour poursuivre sa double formation auprès de Jean-Claude Vanden Eynden (piano) et Jacqueline Fontyn (composition) au Conservatoire Royal de Bruxelles puis à la Chapelle Musicale Reine Elisabeth (pour le piano) dont il sort gradué en 1992, nanti d'un diplôme de virtuosité avec grande distinction.
Il entame ensuite un doctorat à l'Indiana University School of Music à Bloomington (Etats-Unis) auprès d'Edward Auer (piano) et Donald Freund (composition). Durant toutes ses années d'études, Muhiddin Dürrüoğlu se distingue avant tout comme pianiste (Concours européen de piano 1991, Concours Nany Philippart 1992, Fondation Belge de la Vocation 1995, Prix J. et W. Pelemans attribué par l'Union belge des Compositeurs pour sa contribution à la diffusion du répertoire national) mais à partir de1993, il commence également à se faire reconnaître en tant que compositeur: ses « Six Préludes » pour piano lui valent le Prix Arthur De Greef de l'Académie Royale des Beaux-Arts, des Lettres et des Sciences de Belgique et «Contact » pour flûte et piano, la coupe de la création musicale de l'Académie de Lutèce à Paris.
En 1996, il obtient le Prix Sabam pour « Contact 2 » au concours des Muizelhuiskoncerten et en 2000, il reçoit le Prix André Chevillion - Yvonne Bonnaud de la Fondation de France pour « Le Tourneur ». Deux de ses œuvres sont à nouveau primées lors de concours internationaux de composition : « Nebula » reçoit le Prix Irène Fuérison et « Varioactivité » le 2e Prix du concours de Hulste. Parallèlement, ses concerts en tant que pianiste le mènent dans un très grand nombre de pays d'Europe, d'Asie et d'Amériques. Parmi les festivals où il se produit, citons le Festival de Wallonie, Festival van Vlaanderen, Ars Musica, Festival Musiq3, Klara Festival, Beethovenfest, Festival d'Istanbul, Lichfield Festival, Lille Piano Festival...
Chambriste particulièrement apprécié, Muhiddin Dürrüoğlu compte parmi ses nombreux partenaires le clarinettiste Ronald Van Spaendonck et la violoncelliste Marie Hallynck avec lesquels il fonde l'Ensemble Kheops, ensemble à géométrie variable réunissant des musiciens tels Ning Kam, Tatiana Samouil, Sophie Hallynck, Hervé Joulain, Lise Berthaud...
Parallèlement à ses activités de concertiste, Muhiddin Dürrüoğlu est Professeur de musique de chambre au Conservatoire Royal de Bruxelles et est également régulièrement invité à donner des cours et masterclasses de piano en Turquie, Belgique et aux Etats-Unis (Indiana University, Jacobs School of Music).
Son répertoire discographique inclut des œuvres de Beethoven, Dohnanyi, Schnittke, Bernstein, Gershwin... tout en laissant une place de choix aux compositeurs de nos jours. Son dernier enregistrement, l'album « fugitives » publié chez Cyprès à l'automne 2019, est dédié à ses propres compositions de musique de chambre interprétées par l'ensemble Kheops.

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Soirée du 22 juillet 2021

« Le violon virtuose »

Elsa Grether, violon et David Lively, piano

Beethoven, Ravel


-Beethoven: Sonate no.5 "Le Printemps" op.24
-Ravel: Pièce en forme de Habanera
-Ravel: Sonate posthume
-Ravel: Berceuse sur le nom de Gabriel Fauré
-Ravel: Sonate en Sol
-Ravel: Kaddish
-Ravel: Tzigane

« La beauté de ce disque réside sans aucun doute dans la sonorité crépitante d'Elsa Grether. La violoniste française possède une identité sonore, un jeu racé avec de la rondeur. Ce disque fait incontestablement partie des meilleures versions récentes des Sonates de Prokofiev.» Classica, Laure Dautriche, mars 2020
« Ce disque est sans conteste mon récital solo préféré depuis un bon moment » Gramophone, Charlotte Gardner, nov 2017
« Elsa Grether fait partie de nos grandes violonistes (...) » Concertclassic, A Cochard (2017)
« Elsa Grether s'affirme comme une des plus douées et des plus inspirées de nos jeunes violonistes » Classiquenews, A Dacheux (2017)
La violoniste française Elsa Grether est l'invitée de festivals prestigieux en France et à l'étranger.
Elle a donné des récitals au Carnegie Weill de New-York, Printemps des Arts de Monte-Carlo, Flâneries Musicales de Reims, Festival Berlioz, Festivals de Menton, de Sully et du Loiret, des Forêts, des Abbayes en Lorraine, Pâques à l'Abbaye de Fontevraud, de Musique sacrée de Perpignan, en Belgique Bozar et Flagey, Radio Suisse-Romande et Festival Musiques en Eté à Genève, Palazzetto Bru-Zane, Mozarteum de Salzbourg...
En soliste avec orchestre, elle a interprété les grands concertos du répertoire avec notamment les Orchestres Symphonique de Mulhouse, de Cannes, de Briansk, le Philharmonique du Liban, Indiana Philharmonic Orchestra, Deutsch-Tschechicher Kammerorchester...
On a pu l'entendre aux Folles Journées de Nantes ; aux Grandes Heures de Cluny (Concerto de Tchaïkovsky), au Liban (Sibelius), aux Flâneries Musicales de Reims, Festival Berlioz, Festival des Forêts, Collège des Bernardins et Salle Cortot à Paris, ADAC Reims, Société de musique de chambre de Rouen, Musique en Polynésie.
On la retrouve en 2019-20 au Festival d'Art sacré d'Antibes (avec l'Orchestre de Cannes), Festival de Rocamadour, Musicales de Normandie, Estivales d'Arténétra, Musique en Dialogues aux Carmélites à Toulouse, Musicales de Redon, Altmark Festspiele.
Elle collabore fréquemment avec l'écrivain Alexis Ragougneau dans un programme autour de son roman « Opus 77 », ainsi qu'avec les comédiens Daniel Mesguich et William Mesguich.
Parmi ses projets 2020-21 : deux soirées avec le Concerto de Sibelius (François-Xavier Roth et la Jeune Symphonie de l'Aisne), le Concerto de Tomasi avec l'Orchestre Symphonique de Mulhouse (Jacques Lacombe) ainsi que des récitals à Paris aux Invalides avec David Lively, au Petit Palais avec Ferenc Vizi et à Hambourg, Reims Palais du Tau, Mulhouse, Avignon, Liège, Festival des Abbayes en Lorraine, Scènes Musicales de Lafrançaise...
Ses trois premiers CDs, Poème Mystique (2013), French Resonance (2015) avec les pianistes Ferenc Vizi et François Dumont (label Fuga Libera/Outhere) et Kaléidoscope (2017) consacré au répertoire pour violon seul (Fuga Libera/Outhere) ont été unanimement accueillis par la presse et le public, obtenant tous les trois 5 Diapasons, 4 étoiles Classica ainsi que des critiques élogieuses dans le magazine Gramophone, 5 de Pizzicato, La Libre Belgique, Concertclassic...
Son nouveau disque, consacré à Prokofiev avec le pianiste David Lively (avril 2019 - Fuga Libera/Outhere), reçoit FFFF de Télérama,et recueille des critiques unanimes dans Classica (5 étoiles), Diapason (5 Diapasons), Pizzicato, Classiquenews, Musikzen, Concertclassic dont le critique écrit : «Ce disque émerveille de bout en bout et se range sans hésitation parmi les grandes versions modernes ».
Elsa Grether est lauréate du Prix International Pro Musicis 2009 à l'unanimité ainsi que de diverses fondations : Safran pour la Musique, Natixis-Banque Populaire, Prix Oulmont (Fondation de France), Cziffra, Fondation pour la Vocation. En 1993, elle est lauréate du Concours des Jeunes solistes organisé par la RTBF de Bruxelles. Durant ses études à l'Université d'Indiana (USA) elle est lauréate de la prestigieuse bourse complète Josef Gingold.
Elle est régulièrement invitée sur France Musique, Musiq'3, la RTS Suisse et Alain Duault lui a consacré une émission sur France 3.
Née à Mulhouse, après l'obtention d'un Premier Prix à l'unanimité du jury au CRR de Paris le jour de ses quinze ans, elle a été l'élève de maîtres prestigieux : Ruggiero Ricci au Mozarteum de Salzbourg, Mauricio Fuks à l'Université d'Indiana à Bloomington, Donald Weilerstein au New England Conservatory de Boston et Régis Pasquier à Paris.
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Pianiste franco-américain, David Lively tire de sa double culture une personnalité unique sur la scène musicale, passionnément attaché aux patrimoines tant français qu'américain. Sans surprise, il est un interprète de référence de ces deux écoles musicales.
Né aux États-Unis, il vient en France dès 1969 à l'âge de seize ans pour étudier à l'École normale de musique avec Jules Gentil (qui fut l'assistant d'Alfred Cortot) et Claudio Arrau. Très vite, sa technique éblouissante et son intensité musicale lui valent d'être lauréat de nombreux concours internationaux (Long Thibaud, Reine Elisabeth, Genève, et Tchaïkovski où il remporte le Prix spécial pour la musique contemporaine).
Très tôt, il mène une carrière qui s'affirme protéiforme, diversité qui s'est maintenue à ce jour. Il connaît intimement le grand répertoire pour soliste, maîtrisant plus de 80 concertos et se fait une spécialité de grandes pages très rarement données parce que redoutables techniquement : concertos de Busoni et Furtwängler, et surtout le très difficile Castelli Romani de Joseph Marx, qu'il a enregistré avec l'Orchestre de Bochum sous la direction de Steven Sloane. Cet enregistrement vient d'être réédité par le label Naxos.
En concerto, il a eu le privilège d'être dirigé par des chefs tels qu'Erich Leinsdorf, Ferdinand Leitner, Stanisław Skrowaczewski, Lovro von Matacic, Walter Susskind, Leonard Slatkin, Simon Rattle, Colin Davis, Michael Gielen, Rafael Kubelik, Jerzy Semkow, Kurt Sanderling, Pascal Rophé.
Il se consacre avec enthousiasme à la musique américaine du XXe siècle et en particulier aux œuvres d'Aaron Copland et Elliott Carter dont il fut un ami intime. Son très récent disque I Got Rhythm, consacré au répertoire américain de Gottschalk à Carter en passant par Gershwin, Joplin, Barber, Ives, Bolcom, Albright (label La Música), remporte un très vif succès critique et public. Pierre Gervasoni (Le Monde) voit en lui « un guide inspiré de la musique américaine », alors que Thierry Hilleriteau (Le Figaro) salue un « claviériste surdoué [...], l'un des meilleurs interprètes de la musique d'Elliott Carter, d'Aaron Copland ou de Charles Ives ».
La maîtrise instrumentale éblouissante de David Lively fait de lui un champion de la création musicale. Citons la création européenne de Riverrun de Takemitsu avec Kent Nagano, celle du trio Cendres de Saariaho, le Double concerto de Travlos avec l'Orchestre de la Radio de Moscou et Vladimir Fedosseyev, Continuous Snapshots que lui dédie Sébastien Gaxie créé au festival Manifeste de l'IRCAM. Il joue et enregistre (label Cyprès) le concerto de Benoît Mernier avec l'Orchestre national de Montpellier-Languedoc-Roussillon sous la direction Ernest Martinez Izquierdo. Entretenant des relations privilégiées avec Philippe Boesmans, il a donné à maintes reprises sa musique de chambre, son concerto et a enregistré l'intégrale de son œuvre pour piano. Même complicité étroite avec William Blank, dont il crée le concerto Cris et plus récemment Reflecting Black, commande de l'Orchestre de la Suisse romande enregistrée sous la direction de Pascal Rophé (labelAeon).
Ardent défenseur du répertoire français, il promeut l'œuvre du compositeur Benjamin Godard au festival Piano aux Jacobins et à Venise avec la fondation Bru Zane.
Très attaché à la musique de chambre, David Lively a donné maints concerts avec les Quatuors Melos, Borodine, Psophos, Terpsycordes, ainsi que Gil Shaham, Marta Argerich, Eugène Istomin, Alexander Gindin, Cyprien Katsaris ou encore Yuri Favorin. Il a réalisé plusieurs enregistrements marquants : intégrale de la musique de chambre de Franck avec Tatiana Samouil au violon, le Quatuor Malibran et les solistes de l'Orchestre de La Monnaie (un coffret salué par la critique) ; de nouveau avec Tatiana Samouil, un disque consacré à Fauré, Debussy et Ravel (label Indesens) distingué par la presse. ; avec la violoniste Elsa Grether, l'œuvre pour violon et piano de Prokofiev qui a été salué par la presse et a reçu 4 FFFF de Télérama, 5 Diapasons, 5 étoiles Classica, 5 de Pizzicato.
Une curiosité débordante le pousse à se pencher sur des répertoires remontant jusqu'à la Renaissance. Son travail sur instruments d'époque se concrétise par des récitals sur un piano Zumpe 1771 pour les œuvres de Scarlatti, Händel, Bach, Mozart et les œuvres de jeunesse de Beethoven. Il vient d'enregistrer avec le Quatuor Cambini Paris et le contrebassiste Thomas de Pierrefeu les deux concertos de Chopin pour le label Aparté sur un piano Erard de1836.
Pédagogue recherché, il donne de nombreuses master-class au Festival de piano de Shanghai, à l'Académie Sibélius d'Helsinki, à Athènes, à Bucarest (Centre Enesco), au Centre de musique française de l'École normale de musique de Paris et à l'Académie Bashmet en Russie.
Il est membre fondateur de l'Association des Artistes pour la Paix.